L’inconnue de Saint Malo

Photo originale qui a servi à la couverture de l’inconnue de Saint-Malo. Mon fils Christophe échangions en marchant sur la plage pendant que sa compagne prenait une photo.
Véritable dentelle de Calais –http://mariame62.e-monsite.com/

Dédicace

Je dédie ce tome II du Choix des larmes à ma maman, puisqu’elle était à l’origine du premier. J’y associe mes trois fils, Olivier, Frédéric, Christophe, avec leurs compagnes, et l’amour de ma vie, sans oublier mes quatre petits-enfants, Maëlys, Aedan, Elena et Enzo. Ce second tome est, bien évidemment, la suite du premier dans tout ce qui se rapporte à l’intrigue, mais j’ai souhaité qu’il ait, encore plus que le premier, un aspect « thérapeutique » dans le sens d’éclairant. Qu’il ait la capacité, non seulement de distraire, mais aussi d’aider ou, tout du moins, de susciter la réflexion. La prière, le poème d’amour et « Non, je n’ai rien oublié » sont des poèmes composés par ma maman.

Remerciements

Je les adresse tout d’abord à Christophe, pour son aide dans la réalisation du graphisme de la première de couverture. Il m’a tou- jours apporté son soutien et est toujours présent dans les moments de doute. Je vous y associe, vous toutes et vous tous, lectrices et lecteurs qui m’apportez tant grâce à la richesse de nos échanges lors des journées de dédicace. Un grand merci à Jacques B., mon « avocat conseil », à Bruno R., « mon skipper conseil », au Cross d’Étel et au CDAS.





Extrait Chapitre 8

Claire admirait ses talents, son intelligence, ses capacités, ce souci de précision dans l’exercice de son métier, cette patience, cette aptitude à comprendre la diversité et la complexité du réel, cette bienveillance et cette bonté dans son attitude, ses gestes pour faire droit à tous et prendre en considération chacun. Elle réalisait que tout cela représentait beaucoup pour elle. Peut-être était-ce ce à quoi elle tenait le plus finalement. Mais tout cela était fragile car, paradoxalement, il avait eu également le don de susciter chez elle la colère, le dégoût, l’hostilité, parfois le dédain mais, malheureusement, jamais l’indifférence. Quel était le vrai visage de cet homme ? En avait-il un seul ? Ne sommes-nous pas tous multiples ? N’avons- nous pas tous plusieurs personnalités ? Ne sommes-nous pas Yin et Yang ? Il était à la fois éduqué et cultivé. Il agissait non seulement en homme de pensée, mais pensait en homme d’action. Claire appréciait les personnes passionnées, mais il lui semblait que leurs passions respectives étaient, sinon opposées, pour le moins discordantes. Il était clair qu’aucun des deux n’avait besoin de l’autre pour vivre, mais elle se devait de reconnaître qu’il apportait à son exis- tence une douce lumière, dont elle avait du mal à se passer. En ce moment précis, il s’agissait plus d’une douce petite mélodie, chaude, profonde et grave. « Toutes les musiques qui viennent d’un vrai sentiment sont bonnes. Qu’importe alors la forme qu’elles prennent », y compris celle des messages téléphoniques qu’il lui laissait sur son mobile. Elle les conservait et prenait plaisir à les réécouter, le soir avant de s’endormir. Elle essayait de déceler dans ses intonations, dans ses petits silences, dans ses soupirs, dans le débit de sa voix, la moindre indication qui l’aurait éclairée sur sa pensée profonde.

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